Le lien d’attachement & l’amour et la thérapie de couple – la médiation de couple
Paris 15 – La thérapie de couple pour co-construire une relation d’amour épanouissante – Lise Bellet
Thérapie de couple, médiation de couple
Réparer le lien : l’attachement sécure au cœur de la relation de couple
Dans la relation amoureuse, le lien peut se fragiliser par des mots blessants, un silence trop long, une absence de présence. Ce qui unissait devient incertain. Et les partenaires doutent : Suis-je encore en sécurité dans cette relation ?
Au-delà des mésententes apparentes, c’est le besoin fondamental de sécurité affective qui est au cœur de la relation de couple.
Derrière les conflits de couple qui se répètent, les malentendus qui s’accumulent ou l’éloignement qui s’installe, une question se pose : Sommes-nous encore en lien ?
Il y a des moments, dans la vie d’un couple, où l’on ne se reconnaît plus. Où les gestes qui rassuraient deviennent mécaniques. Où la parole ne circule plus. Où l’un se sent seul à deux, et l’autre usé de devoir porter ce qui vacille.
Se sentir soutenu, reconnu, accueilli, pouvoir compter l’un sur l’autre nourrit le sentiment d’être en lien. Lorsque ce socle se fragilise, l’équilibre de la relation en est impactée.
Ce n’est pas nécessairement l’amour qui manque, mais la capacité à se sentir en lien malgré les défis, à se comprendre et à s’accueillir mutuellement.
Comment reconstruire cette sécurité d’attachement dans le couple ?
« Ce n’est pas l’amour qui unit durablement deux êtres, c’est le travail qu’ils font ensemble sur cet amour. » rappelle Georges Brassens.
Le lien d’attachement n’est pas un état figé, mais un processus, une dynamique qui se cultive, se répare.
Par l’espace de la thérapie de couple ou de la médiation de couple, il est possible de retisser ce lien affectif – un attachement secure où la réponse n’est pas la stratégie de survie par la fuite, l’agressivité, l’évitement, le contrôle…
Renaître à deux : vers un lien sécure dans la relation de couple
On ne se sépare pas toujours faute d’amour. On se sépare souvent faute de sécurité émotionnelle et relationnelle : socle affectif qui permet de traverser les tempêtes sans se perdre.
L’attachement sécure dans le couple : un besoin fondateur
Ce besoin d’un lien fiable ne date pas de la vie adulte. Il s’inscrit dans notre histoire la plus ancienne. Être humain, c’est dès le début de notre vie, chercher un visage qui nous répond, un bras qui nous contient, une voix qui nous apaise. Et ce que nous apprenons dans ces premiers liens – comme la sécurité relationnelle, ou comme l’indifférence relationnelle, ou comme l’hyper vigilance relationnelle — laisse une empreinte durable sur notre manière d’aimer, de demander, d’éviter, de fuir, de contrôler, de nous retirer.
Dans la relation de couple, ces empreintes ressurgissent. On y rejoue parfois les mêmes attentes, les mêmes peurs, les mêmes gestes de protection. Non pas parce qu’on le choisit, mais parce que c’est la manière qu’on a appris de survivre à l’insécurité.
Pour autant, « ce n’est pas la souffrance passée qui détermine notre vie, mais les récits que nous continuons d’en faire. » rappelle Boris Cyrulnik.
En conséquence, il n’y a pas de fatalité: l’attachement peut évoluer d’un lien affectif insecure à un lien secure. Et la relation amoureuse peut devenir un espace de guérison. Un lieu où, pas à pas, chacun apprend à faire confiance autrement, à être vu autrement, à se sentir exister autrement.
La blessure dans le lien, la guérison aussi
« Là où se trouve la blessure, se trouve aussi la clé de la guérison. » rappelle Carl Gustave Jung.
Beaucoup de couples arrivent en thérapie en pensant que « quelque chose s’est cassé ». Ce quelque chose, bien souvent, ce n’est pas l’amour. C’est la capacité à se sentir en sécurité dans la relation. Ce sentiment fondamental: je peux être moi, ici, sans crainte d’être jugé, ni rejeté.
Ce besoin de sécurité n’est pas une fragilité. Il est constitutif de l’être humain. Nous ne naissons pas autonomes. Nous devenons libres grâce à des liens suffisamment solides.
Et quand ces liens ont été instables, absents ou menaçants, nous développons des stratégies relationnelles qui nous préjudicient : contrôler, fuir, accuser, plaire… Des réflexes de survie, qui deviennent des pièges dans l’intimité.
Dans le couple, ces stratégies s’activent : l’un se tait pour éviter le conflit, l’autre parle trop fort pour ne pas imploser. Et chacun se croit seul dans sa douleur. Le paradoxe, c’est que ce sont souvent dans les moments de plus grande détresse émotionnelle que l’on s’attaque dans la relation.
C’est là que la thérapie de couple ou la médiation de couple intervient : pour aider à traduire ce qui se rejoue, pour décaler les regards, pour faire émerger la souffrance ancienne non guérie, nommer le besoin derrière le symptôme.
De l’attachement insecure à l’attachement secure
Les styles d’attachement ont été développés par John Bowlby, et adaptés aux relations amoureuses à l’âge adulte, enrichie par les travaux de Mary Ainsworth et développée pour les adultes par Cindy Hazan et Phillip Shaver.
Qu’est-ce l’attachement secure ?
C’est le sentiment : « Je suis digne d’être aimé, et l’autre est digne de confiance. »
Le partenaire est dans une posture de :
- Confiance en soi et en l’autre
- Capacité à demander du soutien et à en offrir
- Confort dans l’intimité tout en respectant l’indépendance
- Capacité de régulation émotionnelle
Les couples avec un attachement sécurisé vivent des relations équilibrées, savent poser des limites sans se fermer, expriment leurs besoins sans peur d’être rejetés.
Qu’est-ce l’attachement insecure ?
Il y a plusieurs types d’attachement insecure dans le couple :
- Anxieux
- Évitant
- Désorganisé
L’Attachement anxieux (ou préoccupé)
C’est le sentiment : « Je doute de ma valeur, et je crains que l’autre me quitte. »
Le partenaire anxieux est dans une posture :
- D’hypervigilance au rejet
- Dans un besoin excessif de réassurance
- Dans la difficulté à faire confiance durablement
- Dans la possible dépendance affective
Le partenaire anxieux a peur d’être abandonné, cherche à fusionner avec l’autre, interprète les silences ou les absences comme des menaces.
Or comme le rappelle Boris Cyrulnik « Ce n’est pas l’amour qui rend dépendant, c’est la peur de ne plus être aimé.«
L’attachement évitant (ou détaché)
C’est le sentiment : « Je me méfie de l’intimité, je préfère compter sur moi-même. »
Le partenaire évitant est dans une posture:
- De distance émotionnelle
- De la peur de dépendre ou d’être envahi
- De la difficulté à exprimer les émotions
- Dans le refus de la vulnérabilité
Le partenaire évitant fuit l’intimité émotionnelle, valorise l’indépendance et peut être perçu comme froid ou insensible dans la relation.
Or comme le rappelle Sue Johnson « Se protéger de l’attachement, c’est se priver de l’expérience de l’amour. »
L’attachement désorganisé (ou craintif-évitant)
C’est le sentiment : « Je veux être proche, mais je crains d’être blessé. »
Le partenaire désorganisé / évitant est dans une posture:
- De mélange d’anxiété et d’évitement
- De conflits internes entre le besoin d’attachement et la peur du rejet ou du traumatisme
- D’histoires souvent marquées par des blessures d’attachement graves
- De comportements ambivalents, instables
Le partenaire désorganisé veut aimer mais sabote les relations, oscillant entre fusion et rejet. Cet attachement insécure est souvent lié à des traumas non résolus. Un suivi d’une thérapie individuelle dit EMDR en plus de la thérapie de couple sera soutenante pour les membres du couple.
En effet, comme le rappelle Christine Langley-Obaugh » Nous répétons ce que nous ne réparons pas. »
Le besoin d’un lien secure pour le couple
Être en couple, c’est faire l’expérience de la dépendance réciproque. Cela ne signifie pas être faible ou immature, mais reconnaître que nous avons besoin de nous sentir important, choisi, entendu. Ce besoin d’être rassuré, de savoir que l’on n’est pas seul est au cœur du lien amoureux.
Ce besoin affectif s’inscrit dans notre histoire, dès les premiers liens que nous avons connus. Certaines personnes grandissent dans des environnements où la confiance circule librement ; d’autres ont appris à se méfier, à se protéger, à s’adapter. Chacun entre en relation avec ce bagage invisible, ces réflexes affectifs qu’il ne maîtrise pas toujours.
Dans le couple, ces réflexes se rejouent. L’un s’éloigne quand il a peur, l’autre s’accroche quand il est en détresse émotionnelle. L’un attend que l’autre devine, l’autre se tait pour ne pas blesser. Ce sont rarement les mots qui font mal : ce sont les blessures qu’ils touchent. Et souvent, sous la colère ou le retrait, il y a une peur profonde : celle de ne pas être aimé tel qu’on est.
Quand le lien blesse au lieu de porter
Ce n’est pas parce qu’on s’aime qu’on sait aimer.
Le couple est traversé par tout ce que chacun apporte dans la relation : son passé, ses modèles relationnels et affectifs qu’il a intégré, ses loyautés familiales à sa famille d’origine, ses attentes, ses doutes, ses douleurs, ses espoirs.
Et parfois, on attend de l’autre qu’il vienne réparer ce qui a été blessé ailleurs, longtemps avant lui.
Explorer nos liens d’attachement, nos blessures passées n’est pas un détour : c’est une voie d’accès directe au cœur de ce qui bloque.
Quand on comprend ce que l’on rejoue, on peut cesser de le subir. On peut choisir d’écrire autre chose. De se positionner autrement.
Parfois, pour réparer un lien souffrant dans la relation de couple, il faut entendre ce qui ne lui appartient pas. Il faut donner une place à l’histoire, à son passé. Et alors, le couple peut retrouver sa propre voix.
Quand deux histoires se rencontrent, elles peuvent s’éclairer ou se heurter. La thérapie de couple ou la médiation de couple ne cherche pas à juger, mais à comprendre : comment ce qui fait mal aujourd’hui est lié à ce qui a été manqué, ou mal compris, hier. Et comment, ensemble, il est possible d’écrire une suite différente, plus épanouissante.
La relation comme espace de transformation
Dans l’espace de la thérapie de couple ou de la médiation de couple , il ne s’agit pas simplement de « mieux communiquer » ou de « trouver des compromis ». Il s’agit de faire de la place à ce qui est vulnérable, pour se libérer et guérir, au lieu de s’en protéger. Cela demande du courage. Car regarder ses blessures, c’est parfois douloureux. Mais c’est aussi une voie pour en sortir libre.
La sécurité ne vient pas de l’absence de conflit, mais de la manière dont le couple le traverse ensemble.
Cela implique de se parler autrement. D’oser dire ce qui est vraiment en jeu. Derrière le reproche, le silence, il y a souvent une demande, une peur. Il ne s’agit pas de changer l’autre, mais de l’inviter à se montrer. Et de se risquer à être soi, sans masque, sans défense.
La thérapie de couple : un espace soutenant pour créer un lien d’attachement secure
Ce qui rend la thérapie de couple ou la médiation de couple soutenante, ce n’est pas qu’elle offre des solutions toutes faites avec une baguette magique. C’est qu’elle permet de faire de la place : à ce qui est non dit – tabou depuis longtemps, à ce qui fait mal, à ce qui veut être dit mais ne sait pas comment, à ce qui veut être guérie… Elle accueille la complexité du couple, sa beauté comme ses tensions.
À la racine de bien des tensions dans le couple, ce n’est pas l’amour qui est manquant mais la sécurité du lien.
C’est souvent le signe que la relation porte une charge émotionnelle trop lourde pour les seuls partenaires. Des non-dits qui s’accumulent. Des gestes qui ne passent plus. Des attentes contradictoires. Des blessures anciennes réactivées dans le quotidien et non guéries.
Dans ces moments-là, chacun tente de se protéger à sa manière : en attaquant, en se retirant, en contrôlant, en niant. Mais derrière ces mouvements défensifs, il y a presque toujours une demande silencieuse : Rassure-moi. Dis-moi que je compte. Ne me laisse pas seul avec ma peur.
C’est une demande de tendre vers un attachement fiable, stable, soutenant — non pas au sens d’une dépendance infantile, mais comme fondation d’un lien adulte où l’on peut être soi, vulnérable, sans peur d’être abandonné, jugé ou rejeté.
La thérapie de couple – la médiation de couple avec Lise BELLET aide à :
- Rendre visibles les mouvements d’attachement : ceux qui cherchent la proximité, ceux qui fuient l’intensité, ceux qui oscillent entre les deux.
- Comprendre les cycles de répétition : ces disputes qui se rejouent toujours, avec les mêmes mots, les mêmes silences, les mêmes issues.
- Relier le présent à l’histoire : non pour blâmer le passé, mais pour ne plus lui obéir à l’aveugle.
- Créer des micro-expériences réparatrices : un regard qui comprend, une parole qui rassure, un geste qui répare.
C’est dans ces instants que le lien peut commencer à se transformer. Quand chacun se sent entendu, non pas dans son faux-self mais dans sa vulnérabilité, alors quelque chose de profond dans le couple et pour chaque partenaire peut advenir.
Réparer, ce n’est pas revenir en arrière : c’est construire autrement
Ceux qui viennent en thérapie de couple ou en médiation de couple pensent parfois qu’il s’agit de revenir à « comme avant ». Mais ce n’est ni possible ni souhaitable.
Il s’agit de construire un lien plus authentique, plus conscient, plus discernant.
Un lien dans lequel on ne cherche plus à être parfait, mais à être fiable.
Un lien dans lequel on apprend à tolérer la différence sans se sentir menacé.
À accueillir le besoin de l’autre sans s’oublier.
À affirmer ses désirs sans agresser.
Le lien sécure est une présence réciproque, où chacun peut se sentir libre parce que soutenu, autonome parce qu’en lien.
Faire couple, ce n’est pas simplement cohabiter, c’est accepter d’être vu dans sa vérité. Avec ses contradictions, ses zones d’ombre, ses blessures, ses besoins. Or cela demande du courage. Car pour s’exposer, encore faut-il que le terrain soit sûr.
La thérapie de couple ou la médiation de couple devient alors un espace où chacun peut poser ses masques.
Où l’on ne cherche plus à gagner, mais à comprendre.
Où il ne s’agit plus de convaincre, mais de rencontrer.
Ce changement de posture intérieure est souvent un basculement majeur :
- de la plainte vers la responsabilité,
- de la réaction vers l’écoute,
- du réflexe vers le choix.
L’attachement sécure ne signifie pas que tout devient fluide. Il signifie que la sécurité revient comme socle, même au cœur du désaccord.
Cela permet à chacun d’oser : dire ce qui n’avait jamais été dit, pleurer ce qui avait été retenu, demander ce qui avait été tu.
Ce que la thérapie de couple ou la médiation de couple propose, ce n’est pas de « sauver » à tout prix. C’est de créer un espace où chacun peut se réengager lucidement.
Où le lien est revisité non dans la culpabilité, mais dans la conscience.
Et cela demande du courage. Celui d’affronter ce qui est instable. Celui de lâcher les illusions, de confronter ses propres blessures. Celui, parfois, de choisir de rester — mais autrement.
Par la thérapie de couple ou la médiation de couple, les partenaires pourront :
- Identifier les blessures d’attachement
- Apprendre à nommer ses besoins et ses émotions
- Développer une communication sécurisante dans la relation
- Créer des rituels de reconnexion dans le couple
- Recréer une base de sécurité affective pour soi et pour l’autre
Nous sommes blessés en relation, mais nous guérissons aussi en relation.
Lise Bellet
Thérapeute de couple
Médiatrice Familiale D.E
Paris 15e
Thérapie individuelle, thérapie de couple, thérapie familiale.
Médiation de couple, médiation familiale