Le cadre de la médiation familiale

Les règles éthiques et déontologiques de la médiation familiale

La libre adhésion :

S’engager en médiation familiale est un choix libre, responsable pour être acteur de la résolution de son conflit dans un espace de parole privilégiant l’amiable.

La confidentialité :

La confidentialité signifie que ce qui se passe, ce qui se dit, ce qui se raconte dans l’espace de médiation familiale demeure confidentiel (*sauf accord de médiation familiale accepté par chacune des personnes).

 

La confidentialité garantit une parole libre sans que vos propos puissent se retourner en votre défaveur ou vous préjudicier.

La confidentialité garantit mon impartialité : je n’ai pas de compte à rendre aux tiers (avocats, juges, tiers) sous réserve lorsque la médiation est ordonnée d’indiquer quand la médiation commence et se termine.

La neutralité :

La neutralité du médiateur familial permet de favoriser la confiance et votre sécurité, étant précisé que la solution à advenir sera la vôtre et non celle que je pourrai imaginer pour vous.

En tant que médiateur familial, je favorise l’émergence des solutions amiables sans connaitre ce qui va advenir par avance (et vous non plus puisque votre regard sur la situation et votre positionnement devrait évoluer).

L’impartialité :

L’impartialité favorise la confiance dans l’espace et le processus de médiation familiale pour votre sécurité d’expression.

Je suis au soutien de chacune des parties sans prendre parti ni pour l’un ni pour l’autre. Je ne suis pas un juge, ni un arbitre, ni un avocat, ni un conseiller. Il ne s’agit pas pour moi en tant que médiateur familial, de dire qui à tort, ou qui a raison, mais de comprendre ce qui est important pour chacun de vous et de favoriser une solution acceptable pour chacune des parties.

Pour rendre le message « audible », en tant que médiateur familial, je vais traduire les dires de chacun de vous de manière ce que le message ne soit plus teinté par exemples de jugements de valeur, de généralisations, de reproches, de culpabilisations, de suppositions, d’interprétations sur les intentions de l’autre, car cela ne ferait qu’accentuer l’opposition.

En tant que médiateur familial, je vais faciliter l’expression à partir de la personne à partir d’elle-même plutôt que ce qu’elle s’imagine être la vérité sur l’autre, ce qui ne peut être que source de malentendus.

En tant que médiateur familial, je vais clarifier ce qui se passe, ce qui se vit pour chacune des personnes, nommer les besoins avec bienveillance, élargir les visions de chacun par une écoute et une compréhension nouvelle de la situation.

Grace à la posture de médiateur familial, chacune des personnes va recevoir de la compréhension pour ce qu’elle vit, pour ses élans et ses aspirations, ce qui ne veut pas dire que l’autre personne a le devoir de les assouvir ; pour autant, les tensions s’apaisent, les défenses baissent en résistance et l’ouverture au dialogue est à nouveau possible et la relation a un nouvel élan.

Les deux règles éthiques et déontologiques que sont la neutralité et l’impartialité sont à mon soutien en tant que médiateur familial pour vous accompagner à sortir des stratégies auxquels vous pourriez recourir pour régler le différend en ayant des exigences sur l’autre partie et je favorise à la place l’émergence de solutions mutuellement acceptables.

Lise BELLET, Médiatrice familiale D.E et Avocate
Médiatrice ​familiale formée à la ​communication non violente