L’angoisse de séparation et le couple
Paris 15 – La thérapie de couple pour co-construire une relation d’amour épanouissante – Lise Bellet
Thérapie de couple, médiation de couple, médiation familiale
« L’angoisse de séparation est la peur de perdre l’amour avant même qu’il ne parte » rappelle John Bowlby.
L’angoisse de séparation dans le couple se manifeste de multiples façons :
- Dépendance affective,
- Hypervigilance dans le lien,
- Jalousie,
- Évitement émotionnel,
- Retrait protecteur,
- Crises d’attachement
La peur de l’abandon, le besoin d’être rassuré en permanence, la jalousie qui étouffe, ou encore un repli sur soi, sont des symptômes manifestés pour ne pas souffrir d’une absence et/ou d’une perte à venir.
L’angoisse de séparation n’est pas une faiblesse. C’est souvent la trace d’un attachement blessé, d’un lien d’amour où la sécurité a manqué, ou d’un contexte relationnel où la perte a laissé une empreinte.
L’angoisse de séparation est à la fois un symptôme à accueillir et une porte d’entrée vers la guérison des blessures d’attachement.
Comprendre l’angoisse de séparation : une douleur relationnelle
« Toute souffrance trouve sa racine dans la peur de la perte ou du rejet » rappelle Carl Rogers
L’angoisse de séparation prend racine dans notre système d’attachement. Elle se manifeste quand le lien semble menacé : un silence prolongé, une dispute, une distance émotionnelle peuvent déclencher une insécurité intense.
Ce vécu est souvent ancien : un parent peu disponible, des séparations précoces, des expériences de rejet ou d’imprévisibilité émotionnelle. Et pourtant, ses effets se réactivent dans nos relations adultes, en particulier dans le couple ou la cellule familiale.
L’angoisse de séparation trouve ses racines dans les premières expériences relationnelles.
Un attachement insécurisant (évitant, ambivalent ou désorganisé) peut laisser une empreinte durable sur la manière d’entrer en lien.
Certains individus, en contexte de couple, réagissent à la moindre distance comme à une menace de rupture. D’autres s’en protègent par une mise à distance émotionnelle. Dans les deux cas, le lien devient source d’alerte plutôt que de sécurité.
L’angoisse de séparation et la relation de couple
L’angoisse de séparation peut s’identifier d’un point de vue systémicien, non pas comme une seule blessure personnelle individuelle, mais aussi comme un signal dans la dynamique du lien relationnel du couple:
- L’un peut porter la peur de perdre,
- L’autre la peur d’être envahi.
- Et chacun, sans le vouloir, alimente la boucle émotionnelle de l’autre.
En thérapie de couple, nous observons ces cycles interactionnels relationnels répétitifs :
- Celui qui s’inquiète intensifie ses demandes et l’autre partenaire se retire pour se protéger :
Conséquence relationnelle : l’angoisse augmente dans la relation.
- Ou inversement : la distance de l’un déclenche la panique de l’autre partenaire :
Conséquence relationnelle : l’évitement s’installe dans la relation
Exemple : Une personne anxieuse active des demandes de contact ou de validation; Ce qui déclenche chez l’autre un retrait, vécu comme oppressant; Ce qui amplifie à son tour l’angoisse de séparation de la personne anxieuse.
Cette dynamique relationnelle se rejoue souvent inconsciemment et génère de l’épuisement ou du malentendu dans le couple.
Le travail thérapeutique de couple vise alors à nommer ces cycles, à en prendre conscience ensemble, pour ouvrir d’autres manières de se relier de manière plus sécurisante et apaisée intérieurement et dans la relation de couple.
L’apport de la communication non violente : nommer les besoins sous-jacents
« Ce qui blesse, ce n’est pas l’émotion, c’est la solitude dans laquelle elle est vécue. » rappelle Thomas d’Ansembourg
Dans ce contexte, la communication non violente (CNV) devient un outil précieux.
La communication non violente permet de distinguer :
- Le besoin légitime :
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- D’être rassuré,
- De se sentir aimé,
- De savoir que l’autre est là
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- Des stratégies de contrôle ou d’attaque.
Plutôt que d’exprimer : « Tu t’en fiches de moi, tu ne réponds jamais ! ».
On peut apprendre à dire : « Quand je n’ai pas de nouvelles, je me sens seul et inquiet. J’ai besoin de sentir que notre lien est vivant. »
Plutôt que de dire : « Tu ne m’aimes plus, tu ne fais aucun effort »,
On peut apprendre à exprimer : « Quand je sens moins de présence de ta part, je me sens insécurisé(e). J’ai besoin de sentir que notre lien est important pour toi. »
La thérapie devient un lieu pour apprendre à exprimer ses besoins sans blesser ni se trahir.
Apprendre à exprimer ses besoins sans reproche est fondamental.
En thérapie de couple, nous travaillons à :
- différencier le besoin de la stratégie,
- écouter sans interpréter,
- ralentir le dialogue pour laisser la place à la nuance.
Ce déplacement du langage permet de restaurer une circulation émotionnelle et relationnelle dans le couple plus sécurisée.
Le soutien de la thérapie de couple
« Derrière toute colère, il y a une peur. Derrière toute peur, un besoin de lien » rappelle Sue Johnson.
La thérapie de couple ou la médiation de couple avec Lise Bellet aide à :
- Identifier les cycles relationnels,
- Mettre en lumière les besoins sous-jacents,
- Et transformer les réactions automatiques en réponses conscientes.
La sécurité affective se construit dans des liens où la vulnérabilité peut être accueillie sans jugement.
La thérapie de couple ou la médiation de couple avec Lise Bellet crée un espace propice à cette sécurisation progressive du lien relationnel dans le couple.
À travers un travail conjoint sur :
- les schémas d’interaction,
- la reconnaissance des émotions de fond,
- et l’expérimentation d’une communication plus directe,
le couple ou les membres de la famille peuvent apprendre à coexister avec leurs insécurités sans qu’elles gouvernent entièrement la relation.
Lise Bellet
Thérapeute de couple
Médiatrice Familiale D.E et certifiée C.N.V
Paris 15e
Thérapie individuelle, thérapie de couple, thérapie familiale.
Médiation de couple, médiation familiale
Communication non violente