Paris 15 – La thérapie de couple pour co-construire une relation d’amour épanouissante – Lise Bellet

Thérapie de couple, médiation de couple

Quand la détresse émotionnelle s’invite dans le couple : comprendre, accueillir, transformer

La détresse émotionnelle de l’un, ou des deux partenaires, fragilise la communication, peut amener le désespoir et la perte de motivation.

Pourtant, ce n’est pas la fin : c’est souvent le début d’un chemin de transformation relationnelle, de soi à soi et dans la relation de couple.

La thérapie de couple peut devenir un espace d’authenticité, de connaissance de soi, de son fonctionnement relationnel amoureux et favoriser la libération des blessures limitantes à l’épanouissement.

La détresse émotionnelle dans la relation de couple

Un partenaire se sent dépassé, incompris, vide ou au bord de l’effondrement, l’autre tente, parfois maladroitement, de calmer, d’éviter, ou au contraire de secouer. La dynamique relationnelle devient souffrante : plus l’un souffre, plus l’autre s’épuise à tenter de sauver ou se durcit faute d’y parvenir.

Dans une vision systémique, le problème n’est jamais « l’un contre l’autre », mais « l’un et l’autre dans une boucle relationnelle douloureuse : ce qui fait obstacle à la relation est la souffrance et non le désamour. Les interactions peuvent se rigidifier autour de mécanismes de défense, de besoins non exprimés et de blessures anciennes qui se rejouent dans la relation de couple.

Le couple est souvent l’occasion de mettre en scène des scénarios du passé que nous cherchons à revisiter dans le temps présent – de manière inconsciente – pour libérer des souffrances non guéries ou non résolues.

La détresse émotionnelle n’est donc pas un ennemi à combattre, mais un signal, un symptôme à entendre: elle parle d’un trop-plein qui n’a pas trouvé d’espace pour être accueilli dans le couple. Et ce signal, s’il est écouté, peut devenir une porte vers une nouvelle forme de relation (à l’intérieur de soi et à l’extérieur de soi – dans la relation de couple).

La thérapie de couple et le processus de transformation de la détresse émotionnelle

La thérapie de couple offre un cadre sécurisé, avec un tiers bienveillant, pour apprendre à réguler la détresse émotionnelle.

La thérapeute de couple ou la médiatrice de couple permet à chacun :

– D’identifier et valider les émotions intenses, sans les juger ni les minimiser. Dire « je me sens abandonné », « je suis en colère », « je me sens seul même à deux », devient possible sans crainte d’être rejeté, ni de placer son partenaire en « sauveur ».

– De comprendre les schémas récurrents du couple, ces interactions relationnelles où la peur, l’évitement, la colère, le contrôle s’enchaînent. Le processus de thérapie ou de médiation de couple permet de sortir du « qui a tort, qui a raison » pour entrer dans le « que se passe-t-il entre nous ? Et « comment on s’en sort ensemble ? », le fameux 1+1 = 3, c’est à dire : toi (1), moi (1) et notre relation de couple (3), que les amoureux façonnent, sculptent.

– De développer une nouvelle forme de régulation émotionnelle à deux, où chacun apprend à dire ce qu’il vit, à accueillir ce que l’autre ressent, à valider et à ne plus réagir mécaniquement sous l’effet de la douleur. Chacun est légitime dans ses émotions mais elles n’ont pas pour fonction de mettre en détresse le couple, le plonger dans le drame chaotique.

– De renforcer l’engagement réciproque, non pas dans la perfection, mais dans une présence plus consciente : traverser ensemble ce qui peut être douloureux sans se perdre l’un dans l’autre mais dans une relation avec altérité.

La détresse émotionnelle et les blessures d’enfance , les traumas passés

La détresse émotionnelle d’un partenaire vient souvent de très loin : des blessures d’enfance, des traumas anciens, une insécurité profonde dans le lien d’attachement.

Le couple n’a pas vocation à guérir ces blessures à lui seul mais pour autant il peut devenir un espace de réparation symbolique. À condition de renoncer à « changer l’autre » pour entrer dans une écoute profonde, sans défensive.

Cela demande du courage. Mais aussi des outils : apprendre à ralentir, à observer ce qui se joue en soi, dans la relation (par une position méta), à nommer les émotions, à faire des petits pas vers l’autre au lieu de fuir, d’attaquer ou de se figer.

Ces gestes simples, répétés, d’écoute de soi, de l’autre, d’espace propre / commun, sont les bases d’un nouvel art d’aimer.

La détresse émotionnelle dans le couple ne s’explique pas toujours par des faits. Elle se ressent, s’impose, dérange. Elle prend souvent racine dans des blessures précoces ou dans des croyances limitantes héritées. L’un des partenaires vit une émotion qu’il ne sait plus nommer, ni contenir. L’autre, démuni, se sent impuissant, voire rejeté.

Dans cette optique, la souffrance de l’un peut être l’écho d’un système plus large : l’histoire familiale, les attachements non sécurisés, les anciens traumas. Le couple devient alors le théâtre d’un cri intérieur jamais entendu.

Libérer la détresse émotionnelle

La thérapie de couple systémique considère le couple non pas comme deux individus en face à face, mais comme une unité relationnelle. La détresse de l’un interagit toujours avec la manière dont l’autre répond, ce qui crée des cercles répétitifs : fuite, attaque, retrait, sauvetage, sur-adaptation.

Cela signifie que le couple devient le lieu où se rejouent — parfois malgré soi— les dynamiques d’attachement non résolues. Les blessures d’enfance de chacun ne sont pas la faute de l’autre, mais deviennent le défi commun du lien.

Un couple en souffrance émotionnelle n’est pas un couple en échec. C’est un couple qui cherche, maladroitement parfois, un nouveau langage.

La thérapie de couple devient alors un espace pour réapprendre à se dire, à s’entendre, à se rejoindre. À partir de là, quelque chose se dénoue. Non pas parce que la douleur disparaît d’un coup, mais parce qu’elle est enfin reconnue, contenue, partagée et que chacun prend sa part de co-responsabilité, entre ce appartient à chaque partenaire et ce qui appartient à la relation.

Et dans cette reconnaissance mutuelle, le lien peut évoluer dans du changement positif, à la condition d’en prendre la responsabilité.

De la détresse émotionnelle à la régulation émotionnelle : des outils pour revenir à soi, la fenêtre de tolérance

Quand un partenaire est débordé émotionnellement, il sort de sa fenêtre de tolérance : cette zone dans laquelle il peut ressentir, penser et se réguler. En dehors de cette zone, il entre soit en hyperactivation (crise, anxiété, colère), soit en hypoactivation (fuite, sidération, fermeture).

Outils thérapeutiques pour revenir dans sa fenêtre de tolérance :

– Ancrage corporel : ressentir les appuis du corps sur le sol, respirer lentement, poser une main sur son cœur.

– Nommer l’émotion : « Je ressens de la panique / de la tristesse / du vide ». Mettre des mots diminue l’intensité.

– Respiration consciente et cohérence cardiaque.

– Visualisation sécurisante : se rappeler une scène de sécurité, un lieu refuge, une personne ressource.

– Se donner à soi-même des pensées alternatives de soutien et non des pensées de désespoir

« L’émotion n’est jamais un obstacle à la relation. Elle en est le chemin, si on apprend à l’écouter. » rappelle Thomas d’Ansembourg.

Ralentir, respirer, régulation émotionnelle, se ré-approprier ses Ressources intérieures et relationnelles

La thérapie de couple est un espace de réparation relationnelle. La thérapie de couple, dans ce contexte, devient un tiers apaisant.

Régulation émotionnelle, ressources relationnelles : un lien plus secure

Quand la détresse émotionnelle est traversée avec conscience, régulée, le couple peut sortir plus fort. Non pas indemne, mais renouvelé avec plus de ressources intérieures et relationnelles .

L’intention de la thérapie est de favoriser une relation de couple avec un lien affectif secure et où chacun apprend à se réguler et réguler la relation au service du bien-être et non de l’entretien de la souffrance et de la détresse émotionnelle.

Lise Bellet, votre thérapeute de couple / médiatrice de couple vous aidera à :

• Instaurer un nouveau langage émotionnel,
• Ralentir les processus automatiques de protection,
• Établir de nouveaux rites relationnels basés sur le respect de soi, de l’autre, des limites saines,
• Explorer l’histoire d’attachement de chacun pour comprendre les besoins profonds qui se cachent derrière les crises,
• Apprendre la régulation émotionnelle.

Aimer, c’est parfois traverser ensemble des zones d’ombre, des larmes, des silences. Mais c’est aussi découvrir que l’on peut aimer autrement : avec maturité, avec présence à soi et à l’autre (la double présence).

Lise Bellet

Thérapeute de couple

Médiatrice Familiale D.E et certifiée C.N.V

Paris 15e

Thérapie individuelle, thérapie de couple, thérapie familiale.

Médiation de couple, médiation familiale

Communication non violente